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Intensité du travail

Pour pouvoir nourrir un cheval de manière optimale, il est avant tout important de savoir exactement ce qu'il doit fournir. Tout comme un bodybuilder a une alimentation complètement différente de celle d'un marathonien, il en va de même pour les chevaux. Il est donc important de déterminer avec précision le niveau de performance d'un cheval afin de choisir le type d'aliment et de composer la taille de la ration.


Pour la production d'énergie, il existe un métabolisme anaérobie* et un métabolisme aérobie*. Lorsque la production d'énergie par la décomposition des hydrates de carbone, des graisses et des protéines fait intervenir de l'oxygène, on parle de métabolisme aérobie. En raison de la quantité d'oxygène nécessaire, ce processus de production d'énergie est relativement lent. La transformation du glucose ou du glucogène en acide lactique, source d'énergie, ne nécessite pas d'oxygène. Cette réaction est très rapide.


Sur la base de cette constatation et en fonction de la manière dont le corps du cheval produit l'énergie nécessaire à la performance, les nutritionnistes répartissent la performance du cheval en trois classes différentes.


Le travail de courte durée très intensif est lié à une dépense d'énergie importante et rapide. Le travail intensif de courte durée nécessite de l'énergie rapidement disponible, qui est produite de manière anaérobie. Les courses de chevaux sur de courtes distances en sont un exemple, tout comme les courses de barils ou les compétitions de traction.


Les types d'aliments traditionnels riches en glucides, associés au foin, fournissent les glucides qui stockent le glucogène nécessaire dans les muscles pour assurer ce type de travail intensif. Ces aliments ont généralement une faible teneur en matières grasses, mais contiennent beaucoup de glucides via les céréales. Lorsque les performances et l'intensité du travail augmentent, on donne souvent à ces chevaux des rations très importantes afin qu'ils puissent maintenir leur condition physique. Or, l'organisme ne peut pas assimiler les hydrates de carbone en quantités infinies, de sorte que le risque de coliques, de fourbure et de problèmes musculaires augmente massivement. Une possibilité de réduire ces risques est de remplacer une partie des aliments riches en glucides par des graisses et des huiles. Chez les chevaux qui reçoivent des rations riches en graisses, la quantité d'aliments riches en céréales à utiliser diminue également, car les graisses fournissent 2,25 x plus d'énergie que les glucides. C'est pourquoi les graisses sont de plus en plus utilisées dans la catégorie des sportifs de courte durée qui travaillent de manière intensive.


L'autre extrême est le travail extensif de longue durée que l'on retrouve dans les sports d'endurance. L'énergie nécessaire à cette performance est produite de manière aérobie. L'aliment de base est le foin riche en énergie, qui contient des herbes qui ne sont pas déjà fortement lignifiées (lignifiées) avant la récolte. Les cellules végétales non lignifiées (= fibres brutes hautement digestibles = Super Fibers) ne constituent pas seulement une source d'énergie importante, mais stockent également de l'eau et des électrolytes dans les parties postérieures de l'intestin. Les chevaux peuvent ainsi en profiter pendant l'utilisation et éviter également la déshydratation. De telles super fibres et une grande capacité de rétention d'eau sont également fournies notamment par Optibeets et RicePower. Deux produits que nous utilisons de plus en plus et avec succès pour ce sport.


La troisième catégorie se situe quelque part entre les deux. Le travail d'intensité moyenne et limité dans le temps exige un cheval, mais ne l'amène pas nécessairement à la limite de ses capacités. Ce travail nécessite à la fois de l'énergie aérobie et anaérobie. Cette catégorie regroupe les sportifs qui s'entraînent de manière intensive, qui s'engagent à fond pendant plusieurs minutes à une heure lors de compétitions ou plusieurs fois par jour. Ces chevaux sont nourris de la même manière que ceux qui effectuent un travail intensif de courte durée. La plus grande différence réside généralement dans la quantité de nourriture.


Mais ces trois catégories ne suffisent pas. En effet, dans la pratique, nous constatons probablement que la plupart des chevaux ne peuvent pas être classés dans l'une de ces catégories. Leur travail présente des caractéristiques que l'on retrouve dans toutes les catégories. Les longs parcours avec des sauts nécessitant beaucoup de force ainsi que l'entraînement à ces parcours contiennent des composantes de travail intensif et court ainsi que de travail moyennement intensif et limité dans le temps.


Dans le polo, nous trouvons des accélérations rapides et des arrêts brusques mélangés au galop de travail et au galop de course, donc un mélange des trois classes. La classification en travail léger, moyen et lourd est un peu plus simple à comprendre et se retrouve souvent sur les étiquettes. Les chevaux qui effectuent un travail léger sont entraînés 3 à 4 fois par semaine ou simplement montés. On rencontre ces chevaux en patrouille, en attelage de loisir, en épreuves de western pleasure et de trail ou en épreuves légères de dressage et de saut d'obstacles.


Le travail moyen est basé sur un plan d'entraînement quasi quotidien et structuré. Nous y trouvons des chevaux de saut et de dressage de niveau supérieur, des chevaux de reining, des poloponies, des chevaux d'endurance ou encore des jeunes chevaux de course en phase d'entraînement progressif. Les chevaux qui effectuent un travail difficile sont poussés à leurs limites physiques, tant à l'entraînement qu'en compétition. Il s'agit notamment des chevaux d'endurance (120-160 km), des chevaux de course qui sont entraînés et qui prennent le départ ou encore des chevaux militaires de haut niveau. La plus grande partie de la population équine se trouve donc dans la catégorie du travail léger à moyen.


En résumé, le travail à temps partiel :

  • Travail intensif de courte durée
  • Métabolisme anaérobie
  • Travail (moyen) à lourd
  • Besoin élevé en vitamines, minéraux, oligo-éléments et électrolytes